Societe de consommation
A mesure que nous construisons notre monde par la force de notre travail aliéné le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il nous faudra vivre.
Un monde sordide, sans saveur, ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant.
Le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant.
L’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute pour faciliter le transport des marchandises.
Tout obstacle naturel ou humain doit être détruit !
« Ce n’est pas l’homme mais le monde qui est un anormal »
Karl Marx
Et c’est dans nos logis que l’on entasse des nouvelles marchandises qui devraient selon les messages publicitaires omniprésents, nous apporter le bonheur et la plénitude , et plus nous accumulons des marchandises et plus la possibilité d’accéder un jour au bonheur s’éloigne de nous.
La marchandise dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de la vie celui qui la consomme.
Dans le système économique dominant, ce n’est plus la demande qui conditionne l’offre, mais l’offre qui détermine la demande.
C’est ainsi que de manière périodique de nouveaux besoins sont créés qui sont vite considérés comme des besoins vitaux par l’immense majorité de la population.
Ce fut d’abord la radio, puis la voiture, la télé, l’ordinateur et maintenant le téléphone portable.
Toutes ces marchandises distribuées massivement, en un laps de temps limité, modifient en profondeur les relations humaines.
Elles servent à isoler les hommes de leurs semblables et à diffuser les messages dominants du système. Les choses qu’on possède finissent par nous posséder.
« Ce qui est nourriture pour un et un poison pour l’autre. »
Paracelse
Mais c’est encore lorsque nous nous alimentons que nous, esclaves modernes illustrons le mieux l’état de décrépitude dans lequel nous nous trouvons .Disposant d’un temps