Une Société Malheureuse?
Pour chacun d’entre nous la définition du bonheur englobe des aspects différents. Pour certains, l’argent, le pouvoir et la célébrité sont tout ce qu’ils souhaitent. Tandis que pour d’autre la santé, la famille et l’amitié leur apportent le plus grand bien qu’il soit. Aristote a une définition du bonheur bien à lui. Selon lui, c’est un bien suprême qui est autosuffisant. Il ne s’agit pas d’un état d’une période donnée, mais bien d’un mode de vie rationnel et vertueux. Notre société ne favorise donc, selon moi, pas l’atteinte du bonheur aristotélicien. Les gens sont, de nos jours, axés sur la possession de biens matériels et ils n’accomplissent plus les choses qui sont importantes à leurs yeux.

Selon Aristote, le bien suprême ne se développe pas dans les biens matériels, bien qu’il puisse être atteint à travers ceux-ci. Dans notre société, les gens caractérisent souvent le bonheur par la richesse. Pourtant, certains disent que les gens les plus riches sont les plus pauvres. Et c’est peut-être vrai. Beaucoup de gens disent « L’argent ne fait pas le bonheur » et j’ai parfois envie d’y croire. Certains gens deviennent si attachés à leur bien matériel que le reste n’importe plus, comme la famille, les amis et l’amour. Aristote a dit « Quant à la vie d’hommes d’affaires, c’est une vie de contrainte, et la richesse n’est évidemment pas le bien que nous cherchons : c’est seulement une chose utile, un moyen en vue d’une autre chose. » On peut alors en déduire que le bonheur ne se retrouve pas dans l’argent car ceux qui croient que l’argent apporte le bonheur ne réalisent pas qu’ils veulent l’argent pour plus. Ce n’est donc pas le bien suprême recherché car le bien suprême doit être autosuffisant. Imaginons que l’argent n’ait plus aucune valeur. Il faut donc arrêter de croire que les biens matériels sont la source du bonheur. Une grosse maison, une belle voiture est-ce réellement ça le bonheur ? Les gens les plus heureux se contentent