Sport
Stéphane, vous êtes actuellement en pleine campagne pour être élu au Comité Directeur de la Fédération Française de Judo et ensuite pour en être président. A quel moment et pour quelles raisons avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ?
Ça fait deux ou trois ans que j’ai envie d’être « partie prenante » dans la Fédération. Je considère que j’apporte ma pierre à l’édifice depuis pas mal d’années : je commente le judo à la télévision, j’en fais la promotion, je l’utilise dans le domaine professionnel, j’interviens en France et à l’étranger dans des stages… Mais quand on n’est pas à l’intérieur, on ne peut pas faire avancer les choses autant qu’on aimerait.
Dans un premier temps, ma démarche a été de me rapprocher de l’équipe actuelle et du président en place. J’ai pris rendez-vous avec lui à quatre reprises pour lui faire savoir ma volonté de me mettre au service de la Fédération et du judo en tant qu’élu. Et par quatre fois, dont la dernière en février dernier, je me suis fait « renvoyer dans mes 22 », comme on dit en rugby. Bref ma démarche ne l’a pas intéressée.
Je considère qu’on est arrivé au