Structuration du totalitarisme
La structuration sociopolitique du totalitarisme.Ou de la possibilité d'atomisation de la liberté et de la pensée individuelle. Jean Marie SANDRIN
Avant projet de mémoire décembre 2012
Introduction
« Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d'individus atomisés et isolés. »
Cet extrait issus de l’œuvre « les origines du totalitarisme » de Hannah Arendt illustre dans son ensemble l'agencement du totalitarisme. Mais avant de pouvoir étudier son commencement et sa mise en place il paraît important de définir le totalitarisme en lui mêmeLa définition de ce système politique fait litige en beaucoup de milieux politiques et sociologiques notamment pour la modélisation de cette définition pour des périodes données. Étymologiquement il signifie : qui tend à la totalité, ce qui semble être tout aussi abstrait que subjectif. La notion de totalitarisme connaît un assez vaste champ sémantique, elle est employée d'une façon généralement très vague, en effet nombreux écrivains se sont penchés sur la définition du totalitarisme parfois en se complétant, souvent en se contredisant.Il paraît donc important de donner une définition relativement large qui puisse prendre en compte tout les principes encadrant ce totalitarisme.Dans un premier temps le totalitarisme est un régime à parti unique qui n'admet en aucun cas une opposition organisée et qui pourchasse tout tentative d'organisation politique d'opposition. On retrouve une « absorption civil de l'Etat »[1] , le parti unique permet à l’État d'aisément contrôler l'économie, l'appareil policier mais aussi l'armée, détenir le monopole des moyens de communication, en bref contrôler l'ensemble de l’État ainsi que la totalité de ses annexes. Mais s'arrêter ici dans la définition reviendrait à ne faire aucune différence avec la dictature, l’autoritarisme ou tout autre forme de despotisme.La notion de totalitarisme est donc une notion récente, certain