Sujet d'invention (suite de britannicus)
Acte V scène 9
Néron, Agrippine.
Agrippine : Vous êtes devenu un monstre Néron N’avez-vous pas honte ? Je vous revois jadis Courant, jouant avec votre frère
Néron : Mais madame, je n’ai ni tuer Ni mêmes blesser quiconque Vous vous trompez.
Agrippine : Seul vous êtes capable d’une tel horreur D’un tel meurtre ! Vous n’avez donc point d’honneur ? Pour faire enfermer votre bien aimer, Et assassiner votre propre frère.
Néron : Junie, madame est la femme que j’adore Voir, cet homme lui tourner autour Tel un vautour Voltigeant autour de sa proie En était bien trop pour moi.
Agrippine : Vous parler de votre frère Comme d’un étranger.
Néron : C’est un étranger Mais hélas il n’est plus là Qui pourra vous veillez ? Qui sera là pour vous protégez ? Personne madame, vous êtes seule.
Agrippine : Détrompez-vous d’ici peu de temps Tout Rome saura qui vous être vraiment Tout le monde connaîtra le monstre qui règne en vous Junie, en sera la première informée.
Néron (haussant le ton) : Allez au diable ! Je vous ferrez enfermer avant même que vous n’aillez Quitté cette chambre Agrippine : Burrhus est déjà partit Avertir Junie Elle savait déjà que vous étiez cruel Mais là Néron vous n’êtes plus qu’un montre Néron : Gardes ! Faites enfermer cette femme Elle n’a point de respect Et je