Synthese sur le theatre
DEFINITIONS
Selon Aristote dans la Poétique :
Sa définition des arts de l’imitation :
« L'épopée, la tragédie, la comédie, le dithyrambe, la plupart des airs de flûte et de cithare, toutes ces espèces sont, en général, des imitations. Mais, dans ces imitations, il y a trois différences : les moyens avec lesquels on imite, l'objet qu'on imite, et la manière dont on imite. »chapitre 1
Dans sa la Poétique, Aristote distingue deux types de mimèsis : la simple imitation de la nature et la stylisation de celle-ci. Aristote propose également trois façons d'imiter : comme les choses sont, comme on les dit et comme elles devraient être. L'imitation est à la base des différents arts et notamment de la tragédie, qui est définie comme "l'imitation d'une action noble, conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue". Suscitant pitié et crainte dans l'esprit du spectateur, la tragédie "accomplit la purgation des émotions de ce genre (catharsis)"
Sa définition de la comédie (il ne l’évoque plus par la suite, on suppose qu’il n’a pu achever son projet ou…)
« La comédie est, comme nous l'avons dit, l'imitation du mauvais ; non du mauvais pris dans toute son étendue, mais de celui qui cause la honte et constitue le ridicule. Car le ridicule est une faute, une difformité qui ne cause ni douleur ni destruction : un visage contourné et grimaçant est ridicule et ne cause point de douleur »chapitre V
Sa définition de la tragédie :
« La tragédie est l'imitation d'une action grave, entière, étendue jusqu'à un certain point, par un discours revêtu de divers agréments, accompagné dans ses diverses parties de formes dramatiques, et non par un simple récit, qui, en excitant la terreur et la pitié, admet ce que ces sentiments ont de pénible…Il y a donc nécessairement dans toute tragédie six parties : la fable, les moeurs, les paroles, les pensées, le spectacle, le chant … » chapitre VI
À l'aube du XXème siècle, Gordon Craig a défini la spécificité d'un