Synthèse fait divers
Article : Faits divers
Le fait divers, réalité troublante ou personnification de nos peurs ?
Le fait divers intrigue, intéresse, effraie parfois. Il est l'exception dans l'habitude, le beurre d'intérêt dans les épinards de la routine, il fourni une base à notre imagination primitive. Jean-Claude Baillon auteur de l'article « Faits divers » paru dans la revue « Autrement » d'avril 1998 a voulu nous faire part de sa thèse concernant la réalité des faits divers.
A- Thèse : le fait extraordinaire
Les faits divers ne sont pas des actions banales, ce sont des actions de marginaux. Le normal ne leur suffisant plus ils veulent traverser cette barrière séparant l'ordinaire du passionnant. Cette rubrique décalque objectivement la société et les déboires de ses reclus.
Après avoir émit une thèse l’auteur va donner son antithèse :
B- Antithèse : réalité fantasmagorique
Pour l’auteur le fait divers ne serait pas une traduction fidèle du danger de notre société mais bien un fantasme, une mise en scène. En effet on s’imagine que les endroits les plus dangereux sont les endroits sombres car privé de son sens principal, la vue, l’homme se sent désemparé. Or on risque le plus dans sa propre maison un accident domestique qu’une agression dans une ruelle sombre la nuit. Magie de l’imagination : on craint les immigrés car l’homme craint l’inconnu, une couleur de peau différente étant inconnue elle nous angoisse car on s’imagine la personne capable de n’importe quoi. De plus on remarque que les personnes les plus confiantes sont les plus riches alors que les moins riches ont peur, en d’autres termes la richesse apporte un sentiment de confiance alors qu’un voleur aura plus intérêt à voler gros que petit. Suite au fait d’avoir traité le passionnant (A) et l’apeurant (B) l’auteur va les confronter.
C- Synthèse : le rapport attrait/dégoût
Selon l’auteur le but du fait divers est de faire travailler notre