TDretraites
Ce système de retraite est fondé sur l’existence d’une solidarité intergénérationnelle. A chaque période, les pensions de retraite reçues par les retraités (c’est-à-dire la somme d’argent qu’ils reçoivent en tant que retraité) sont directement financées par les cotisations sociales prélevées sur les revenus des actifs. Ce sont, à un moment donné, les générations d’actifs qui financent, par leurs cotisations, les revenus des inactifs. Ce système a pour principal avantage de permettre à tous les actifs, quels que soient le montant de leur leurs revenus durant leur vie active, de pouvoir prétendre à une retraite, même si durant leur vie active ils n’ont pas eu les moyens de se constituer une épargne. Ce type de système fonctionne dans de nombreux pays développés, en
France par exemple. Pour avoir le droit à une retraire à taux plein, il faut avoir cotisé durant 40 ans, sans quoi la somme que l’on reçoit à la retraite est inférieure à celle à laquelle on aurait eu droit si on avait cotisé 40 ans. Les régimes spéciaux de retraite, dans lesquels il ne fallait jusqu’alors cotiser que 37 ans et demi, viennent d’être portés à 40 ans de cotisations.
1) Dans un système par répartition, qui finance les retraites, et par quel intermédiaire ?
DOCUMENT2 : Un exemple de cotisation sur une fiche de salaire
Le traitement brut correspond au salaire brut, c’est-à-dire au salaire brut. Sur ce salaire, des cotisations sociales salariales sont prélevées (qui se trouvent sur cette fiche de salaire dans la deuxième colonne) ; une fois qu’elles ont été retirées, il reste le salaire net, c’est-à-dire ce que touche effectivement le salarié.
Le coût du travail pour l’employeur correspond au salaire brut qu’il verse, auquel il faut ajouter les cotisations sociales patronales (qui se trouvent sur cette fiche de salaire dans la troisième colonne).
Pour financer les retraites, dans un régime de par répartition,