Test 51
"Les patrons ne sont prêts à aucun effort. On leur a demandé de faire des contre-propositions, ce qu'ils ont encore refusé", a déclaré mardi Benamar Belkouche, délégué CFDT chez ICTS France à Roissy. "Je pense que la grève va se durcir et s'amplifier", a ajouté le syndicaliste.
Nice, troisième aéroport du pays, doit rejoindre le mouvement mercredi. Les syndicats évoquent également les aéroports de Mulhouse, Beauvais et Rennes.
PAS DE VOLS ANNULÉS MARDI
Mardi, au cinquième jour de grève, Roissy et Lyon restaient touchés. A Roissy, les retards moyens des vols au départ étaient de quarante-cinq minutes, selon Aéroports de Paris (ADP), qui précisait à 17 h 30 que sur les 607 vols programmés au départ de l'aéroport, 430 avaient décollé. Les principaux retards aux postes de contrôle étaient concentrés au terminal 2. Aucune annulation de vol n'était prévue dans la journée. Mercredi, près de 80 000 passagers sont prévus au départ de l'aéroport.
A Lyon-Saint Exupéry, l'aéroport le plus touché par ce mouvement, les 150 vols prévus au départ mercredi devaient décoller, selon la direction de l'aéroport. Celle-ci prévoyait 90 % de grévistes mercredi parmi ses 400 agents de sûreté. Comme mardi, la direction a annoncé qu'elle remplacerait une partie des grévistes par leurs collègues d'autres plateformes aéroportuaires.
Mardi, tous les vols ont été assurés et à 17 heures le retard moyen était de trente-six minutes, selon la direction de l'aéroport. Pour faciliter le rétablissement du trafic, le quatrième aéroport de France, le plus touché par la grève ces derniers jours, demandait aux voyageurs de renoncer aux "bagages hors format de