Texte de la bruyère
Intro :
Moraliste du 17ème siècle. Il appartient à la grande bourgeoisie. Il entre dans l’univers de la cour en devenant précepteur du Duc de Bourbon ce qui lui permet d’observer les mœurs. Il fait partit de l’Académie Française. Il n’a écrit qu’une seule œuvre « Les caractères » → Il propose une galerie de portraits dans lesquelles il dénonce les vices de ces contemporains et particulièrement des puissants. A partir de prénoms grecs, il superpose les portraits des courtisans de Louis XIV pour montrer le caractère intemporel des Hommes. Chap. 18 s’intitule « De la cour ». Il se plait à décrire les mœurs des courtisans à travers un registre didactique et ironique.
Problématique : Comment ce portrait met-il en évidence l’art du paraître chez les Courtisans ?
I. La peinture de la cour : un univers d’illusion & de manipulation :
Illusion : monde du paraître, goût des apparences.
Manipulation : Stratégie de séduction, arrivistes.
A. Les courtisans :leurs stratégies de séduction :
Comme tous portraits, celui-ci permet de se faire une idée, une image des courtisans de Louis XIV :
- On constate que les courtisans ont une caractéristique, ils savent séduire : champ lexicale de la séduction & du plaisir « flatteur, dévoué, plaisir, passion, ils leur soufflent à l’oreille». Les premières victimes des courtisans sont les femmes (2).
- Leur plan, leurs stratégies, leur séduction apparait et cela forme un rythme ternaire.
- La Bruyère les présente comme des tentateurs. Ils ont la capacité de charmer, au sens étymologique du terme : capacité à ensorceler.
- Ils sont séduisants car ils sont aimables : isotopie de la jovialité. On les présente comme une bonne compagnie. Le texte s’achève sur 2 adjectifs mélioratifs « commode, agréable » montre la capacité à se montrer sur leur + beau jour.
- Ce visage nous emmène à les voir comme des personnes du paraître, comme des comédiens qui surjoue un rôle. Comme