Je suis qu’un simple élève de secondaire 5 mais j’en ai assez. Dimanche soir ma mère est venue me montrer un article sur lequel, me disait-elle, une professeure écrivait un texte intéressant mais surtout argumentatif, comme ce que j’apprends en ce moment dans mon propre cour de français, donc je l’ai lu. À la fin de me lecture, je me suis surpris à être totalement outré par les accusations que ce professeur m’accusait moi et mes camarades. Après en avoir parlé avec ma mère je me suis posé toutes sortes de question et j’en ai conclu que j’en avais assez qu’on accuse une majorité d’adolescent pour seulement une minorité de ceux-ci. Je suis tanné d’être pris pour un gars en crise d’adolescence parce que je m’oppose aux décisions prisent par les personnes qui mènent ma vie, notre vie. Nous en avons gros sur le cœur et je crois que pour une fois, nous avons le droit de nous défendre.
On dit que les élèves ne savent plus se taire, que les faire taire est un combat au quotidien, que même avec tous le matériel à la disposition des professeurs rien ne nous intéressent. C’est complètement faux, ce qui nous intéressent ce n’est pas le fait d’avoir un projecteur ou des hauts parleurs (bien sûr on ne s’en plein pas) c’est le contenu du cour. Rendre le cour intéressant ne se joue majoritairement pas sur un clavier d’ordinateur, mais bien dans la manière d’amener le contenu du cour à la classe. J’ai eu des cours dans lesquelles je me suis emmerdé a n’en plus finir, mais, surement a votre plus grand étonnement, il y en a eu que j’en ai adoré chaque seconde. J’ai jamais eu autant de plaisir de réviser les participes passé qu’avec mon professeur actuel, jamais eu autant de plaisir à apprendre y=ax+b qu’en mathématique l’an passé, les subtilités de l’art dramatique en secondaire trois, l’histoire de Léonardo Da Vinci il y a 3 ans, d’apprendre les doubles-croches que dans mon année d’initiation ou même les atomes l’an passé! Le secret se joue dans la manière d’amener les choses, un