tpe bio
A partir de ce constat, nous nous demanderons si dans une société où l’on n’a jamais autant parlé de ce que l’on met dans nos assiettes, est-ce que, pour autant, l’on mange mieux maintenant ?
Cette question nous a interpellée suite au programme de seconde traitant de la recherche de l’agriculture durable et particulièrement à la lecture du texte de Jaillette (voir annexe 1).
De plus en plus d’individus se préoccupent de leur santé et l’alimentation reste un problème majeur. Nous constatons l’apparition de nombreux cas de vache folle ou d’obésité. Ainsi, une étude de l’INRA, de 2005, montre que le statut socioprofessionnel et la corpulence des femmes sont proportionnels. A chaque catégorie professionnelle correspond une corpulence particulière. En France, 16% des ouvrières seraient obèses contre seulement 4% des femmes cadres.
En outre, l’obésité connait des différences par rapport aux revenus. En effet, le niveau de revenu mensuel du foyer est une mesure plus directe. Dans l’étude ObEpi 2000, les foyers les plus modestes étaient les plus touchés par l’épidémie d’obésité infantile, comme nous pouvons le voir dans le document ci-dessous :
Enfin, une meilleure compréhension du rôle des facteurs socio-économiques dans le développement de l’obésité de l’enfant est indispensable pour la mise en place de politiques de prévention efficaces. Une politique de prévention axée uniquement sur des actions d’éducation ne peut résoudre le problème de l’obésité. Elle doit également tenir compte de l’obstacle majeur lié au coût de l’accès à une alimentation équilibrée et à une activité physique quotidienne. Par conséquent, l’alimentation biologique pourrait constituer une solution au problème de l’obésité.
En France,