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La démocratie athénienne désigne le régime politique mis en place progressivement dans la cité d'Athènes durant l'Antiquité et réputé pour être l'ancêtre des démocraties modernes. La cité d’Athènes est donc le cœur de la démocratie. Les femmes, comme les esclaves, n'ont pas de pouvoir politique.
À Athènes un ensemble de réformes amorce un processus débouchant au Ve siècle une sorte de démocratie pour les hommes libres mais avec la continuation de l'esclavage.
Les réformes politiques
A l’opposé d'autres démocraties, comme les États-Unis ou la République française, la démocratie athénienne ne naît pas d’insurrections populaires mais de l'engagement de politiciens pour assurer l'unité de la cité. Parmi les principales réformes que l'on distingue : les Réformes de Périclès :
En 451 av. J.-C. Périclès mit en place une indemnité journalière de présence au sein de l'Héliée et de la Boulê, ainsi qu'aux spectacles des Panathénées : c’est le misthos (« salaire ») destiné à faire participer les citoyens les plus pauvres et les plus distants de la ville. Elle leur permettait de chômer un jour pour assurer leurs fonctions civiques et politiques. Le montant du misthos passa de deux à trois oboles par jour sous Cléon, soit l'équivalent du faible salaire d'un ouvrier. Cette mesure renforça le caractère démocratique du régime athénien.
Fonctionnement de la démocratie athénienne
La citoyenneté athénienne
Jusqu'en -451, pour être citoyen athénien, il faut être un homme né de père athénien, et avoir suivi l'éphébie de 18 à 20 ans, c’est-à-dire être capable de défendre la cité. L'éphébie est en effet une formation militaire et civique qui permet à la cité d'assurer sa défense sans avoir d'armée permanente ; elle prémunit