Travail d'écriture en rapport avec l'histoire
La sueur coulait du front de Percéphane. Son armure, lourde, lui lacérait les épaules. Il était armé d’une lance pointant vers les rangs ennemis. Il avait environ 25 ans. On distinguait mal son visage caché par son casque de bronze. Cependant, on remarquait une mèche de cheveux noirs, sombres et bouclés. Ses yeux, séparés par l’extrémité du casque couvrant son nez, d’un brun très profond éclairaient le visage pâle de l’hoplite. Il était assez grand, plutôt frêle. Soudain, l’assaut fut donné et la phalange se mit en marche. Les pas lourd des soldats résonnaient dans la vaste plaine du Péloponnèse. Les hoplites rompirent la formation et commencèrent à courir en direction de leurs ennemis. Cette bataille opposait la puissante Athènes à la redoutable Sparte. Leurs techniques de combat étaient semblables confirmant leur appartenance au peuple grec. Le choc fut rude entre les deux armées. Percéphane, au cœur de la bataille, combattait avec vaillance en pensant à sa famille ; son père, Thucyclèste, mort au combat ; sa femme, Hélène, enceinte ; son fils, Armostode, fruit de leur amour et leur future progéniture. Au moment de porter des coups, il ne faisait que blesser ses ennemis. Le soir, au camp, il remarquait la grande absence des ses amis, un grand vide se formait autour de lui. Les seuls rescapés de cette bataille acharnée essuyaient leurs fronts avec un bout de tissu déchiré certainement récupéré sur les cadavres de leurs compatriotes. Les prisonniers étaient entassés dans un enclos réservé au bétail. Puis, épuisé, il s’allongea sur le sol en se servant de son barda en guise d’appui-tête. Il ne trouva pas le sommeil. Il se disait : « Pourquoi tant de haine, tant de guerre, tant de morts ? ». À la première lueur du jour, un homme dépourvu de toute armure courait. Les larmes aux yeux, il de dirigeait vers la côte. Non loin de là, un détachement de spartiate patrouillait. Il attendit un moment, le temps qu’ils passent.