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Dans cet établissement, sous l'influence du professeur de grec Jean Dorat, les deux hommes décident de former un groupe de poètes appelé d'abord la Brigade. Leur objectif est de créer des chefs-d'œuvre en français d'aussi bonne facture que ceux des Latins et des Grecs. Ce but s'accorde à la perfection avec celui de François 1er qui souhaite donner des lettres de noblesse au français. Jacques Peletier du Mans approuve leur projet et les accompagne dans leur entreprise. Du Bellay signe en 1549 un manifeste collectif, la Défense et illustration de la langue française. La Brigade se transforme en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. Joachim du Bellay publie dès l'année suivante, en 1550, son premier recueil de sonnets, L'Olive[3], imitant le style de l'italien Pétrarque.
En 1553 du Bellay quitte la France pour accompagner le cardinal Jean du Bellay, un cousin de son père, à la cour pontificale de Rome. Il doit pourvoir aux dépenses de la maison du cardinal malgré son peu de moyens financiers[3]. Il attend avec impatience de découvrir Rome et la culture antique mais il est déçu[3]. En charge de l'intendance de son parent, du Bellay