Objet d'étude n° 2 :
Le télétravail

Le télétravail se développe peu à peu en France, car la notion de télétravail allie travail à distance de l'entreprise et utilisation de nouvelles technologies, ce qui plaît au Français pour 3 principales raisons : consacrer du temps à sa famille, consacrer du temps à ses loisirs et surtout économiser de l’argent.

Selon l'accord national interprofessionnel de juillet 2005, un télétravailleur est un salarié utilisant régulièrement les technologies de l'information et de la communication, mais pas forcément à temps complet, pour effectuer une tâche qu'il aurait pu accomplir dans les locaux de son entreprise.
Ciblant uniquement le salariat, cette définition du télétravail ne concerne ni les agents publics, ni les travailleurs indépendants, qui sont pourtant nombreux à travailler de chez eux grâce aux TIC (Technologie de l'Information et de la Communication).

En pratique, le télétravail se décline sous 3 formes, liées au lieu où est basé le télétravailleur : en nomade, à domicile ou en télécentre.

Les télétravailleurs nomades n'ont pas de lieu de travail fixe. Ils conservent un poste de travail au sein de leur entreprise mais utilisent les technologies de l'information pour travailler lors de leurs nombreux déplacements, que ce soit depuis leur domicile, chez les clients ou encore dans les transports. Les commerciaux sont bien sur les plus connus, mais avec la généralisation des TIC, de plus en plus de cadres deviennent télétravailleurs nomades.

Bien qu'il soit le plus emblématique, le télétravail salarié à domicile concerne deux fois moins de cadres que le télétravail nomade. Selon les derniers chiffres de la Dares (qui datent de 2004), moins de 11% des ingénieurs et des cadres télétravaillent à domicile, 3,7% de manière fixe et 6% en alternance.

Les télécentres sont des espaces de bureau hébergeant des télétravailleurs d'une même ou de plusieurs entreprises. Prévus pour être proches du domicile, ils visent