Un curé de villeurbanne
Curé : François Boursier, né en 1878, dans l’Isère (Saint-Laurent-du-Pont). Famille d’agriculteurs catholiques. Education religieuse très traditionnelle, fidèle à Rome, à l’évêque et aux moines chartreux, chassés de leur monastère en 1903.
Séminaire
Première paroisse à Dolomieu, construction d’une chapelle pour les paroissiens éloignés du village.
Guerre de 1914-1918 : naissance du patriotisme, participe aux grandes batailles, vit le 11 novembre 1918 à Strasbourg, l’Alsace allemande est rendue à la France.
1919, curé (adjoint) à Villeurbanne.
Années 20-30 responsable d’une chapelle au cœur du monde ouvrier. Partie de sa vie très « Don Camillo » : lutte contre les communistes, même avec les poings, mais souci de la condition ouvrière. Combat pour battir une paroisse et une église (Ste Thérèse) alors que le maire (Lazare Goujon) élève un nouveau centre-ville : les Gratte-Ciel. Opposition et amitié (respect) entre les deux hommes.
Epoque du Front Populaire : processions chahutées, empêche ouvriers de venir enterrer la grève dans l’église.
Seconde Guerre mondiale, défaite de la France, Pétain au pouvoir qui veut restaurer une France qui correspond aux valeurs (dans son éducation) de l’abbé Boursier. La hiérarchie catho soutient Pétain dont monseigneur Caillot évêque de Grenoble, supérieur vénéré de Boursier.
Pourtant entre en Résistance :
Oralement dans ses sermons, dans les lieux publics (tram)
Imprimerie clandestine sous l’église
Accueil des chefs de la Résistance, aviateurs, radios. De tous les bords politiques. Juifs ( ?) découverte récente d’objets du culte juif dans les orgues de la paroisse.
Arrestation :
Cause ? Dénonciation ou vérification de la milice car il parlait trop ? Vérité non connue (choisir ?)
Responsable de l’équipe qui vient l’arrêter : Gueule tordue, ancien bandit qui prend son pied dans la violence de son rôle.
Tôt le