Un simple soldat
C’est à cela, entre autres, que m’a fait réfléchir la pièce de Marcel Dubé nommée « Un simple soldat ». L’action raconte l’histoire de Joseph un soldat parti à la seconde guerre mondiale qui revient sans s’être battu, sans avoir pu se prouver. Joseph a toujours été un vaut-rien aussi longtemps que sa famille s’en souvienne. Il n’a jamais pu garder un travail, n’a jamais pu s’empêcher de frapper ceux qui l’incommodaient. Il a passé son enfance à insulter, à boire et à faire des mauvais coups. Mais qu’est-ce qui a bien put le rendre si exécrable ? Sans doute car à la mort de sa mère, lorsqu’il avait 4 ans, il ne s’est jamais remit. D’autant plus qu’il en veut à son père de s’être remarié très rapidement. D’avoir remplacé sa mère comme il dirait. Et ce, par une femme que son père, Édouard, n’aime même pas. Au fond, Joseph a bon cœur, il n’est simplement pas capable de tenir un engagement. Il a un mal de vivre comme els autres. En lui bouille une révolte constante. Au cours de la pièce, nous suivons cet homme attachant à travers toutes ses péripéties. Que se soit d’aller tirer des pierres à une fanfare ou de partir faire le tour du Canada durant trois ans, ses actions nous surprendront toujours. C’est qu’il n’arrive pas à se caser notre soldat. Il veut faire quelque chose de grand. Le seul endroit où il fut réellement heureux c’est l’armée car il s’y sentait important. Il risquait sa vie pour les autres. Je crois que dans la vie, peu importe notre profession, il nous faut trouver quelque chose pour se qualifier, pour se valoriser.
Quoi qu’il en soit, cette pièce est très forte en