Un tatouage
Bien que le tatouage se démocratise un peu plus chaque jour, bien que les rangs de ses adeptes s’enflent un peu plus chaque jour, particulièrement auprès des jeunes, le législateur, lui, ne semble ni vouloir, ni pouvoir fixer des règles aux professionnels. En France les tatoueurs sont considérés comme des artistes et échappent à toute réglementation sur le plan sanitaire.
DEFINITION:
Le mot tatouage tire son origine du tahitien « TA-TU » qui dérive lui-même de l’expression « TA-ATOUAS », composée de « TA » (dessin) et « ATOUAS » (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit. La pratique du tatouage, qui remonte aux temps préhistoriques, représente une forme de décoration permanente qui est une façon d’exprimer son individualité et son identité, plus récemment, une forme de maquillage permanent pour les femmes. Pendant le tatouage, le praticien dépose des pigments dans la peau à une profondeur de 1 à 2 millimètres de manière à créer l’empreinte d’un dessin. L’artiste peut faire le dessin à la main ou, le plus souvent, il suit le modèle au pochoir qui a été copié sur la peau avant le tatouage. Le tatouage cosmétique peut être utilisé pour les paupières et les mamelons. L’appareil à tatouer électrique moderne (dermographe) fait vibrer un groupe de fines aiguilles plusieurs centaines de fois par minute, ce qui crée une série de perforations dans la peau. Les aiguilles remplies d’encre font pénétrer le pigment dans la peau. Les aiguilles pénètrent l’épiderme et atteignent le derme. Le mot français fait officiellement son apparition dans le dictionnaire de Littré en 1858.
Étymologie
Tatouer est une pratique attestée en Eurasie depuis le néolithique. « Ötzi », l’homme des glaces découvert gelé dans les Alpes italo-autrichiennes est mort vers -3 500. Il arbore des tatouages thérapeutiques (petits traits parallèles le long des lombaires et sur les jambes). Le bassin du