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Mais si Kerviel est souvent qualifié, selon l'expression popularisée par le film, de rogue trader (opérateur de marché voyou), il bénéficie paradoxalement d'une importante popularité sur internet : la médiatisation de "l'affaire Kerviel" a propulsé Jérôme Kerviel au rang de véritable icône du web[19] devenant l'objet d'un site de blagues[20] sur son implication prétendue dans diverses affaires tels que les Kerviel Facts[21].
Des blogs de discussion et de soutien, un fan club vendant des T-shirts à son nom, un autre proposant des goodies indispensables pour le "livestyle Jérôme" avec des portables, des montres Patek et des judoguis à sa marque, plusieurs vidéos parodiques ont été créées[22]. Sur Facebook en particulier, les internautes ont été nombreux à manifester un soutien humoristique à Kerviel. Des T-Shirt « petite amie de Jérôme Kerviel » sont également en vente[23].
Un sondage d'opinion fait le 31 janvier 2008 à la demande du journal Le Figaro montre que 13% des Français estiment que Jérôme Kerviel n'est pas le premier à incriminer pour ces pertes, tandis que 50% estiment que c'est la direction de la banque qui est responsable et 27% que c'est l'Autorité des marchés financiers.
Le système des marchés financiers engendre tant de défiance en France que Kerviel apparaît comme un héros pour y avoir provoqué une catastrophe, même si elle ne bénéficie à personne[24]. Cette analyse est fortement critiquée par le journaliste économique du Monde Pierre-Antoine Delhommais qui a écrit le livre Cinq milliards en fumée : Les dessous du scandale de la Société Générale. Il souligne la responsabilité du trader qui a violé les contrôles internes et