Vision de la danse

447 mots 2 pages
Il y avait-il une différence entre la pluie et la neige ? Mise à part leur couleur et leur consistance, il n'y en avait pas. C'était de l'eau. L'un ne faisait certes pas de bruit contre les carreaux, mais l'autre avait un son délicieux qui rendait mes nuits plus douces.
J'entendais, encore et encore, les petites gouttes qui tombaient dans les gouttières en fer et qui produisaient un son métallique dans les canalisations qui reliaient l'extérieur et la salle où je me situais. Le silence enveloppait doucement la salle, et seule la pluie maîtrisait le son. Mes pas se glissaient d'eux même sur telle ou telle latte du parquet, et je me voyais, moi et ma silhouette, dans le miroir mural qui était face à moi.
Mes cheveux se balançaient au rythme que mes pas imposaient à mon corps, brutalement, doucement ou encore rapidement, je bougeais, je m’extirpais de ce mutisme, de cette inertie lente qui caressait mon corps de sa brutalité nocturne. Je ne me laissais plus avoir par l'aphasie, il fallait que je bouge, il fallait que je dévoile mes sentiments et le seul moyen que j'avais trouver, c'était la danse.
Pour moi, la danse était un art qui se contrôlait seulement grâce à aux émotions, grâce aux sentiments, grâce à l'âme humaine tout simplement. Quelqu'un qui dansait pour danser n'était pas un danseur. Un danseur exprimait sa passion, sa volonté de vivre, son bonheur par son art. La danse était pour moi le plus bel art au monde car c'était celui qui permettait d'extirper ses sentiments avec le plus de facilité, avec le plus de réalité, le plus d'originalité. Un langage se créait entre le danseur et le spectateur : le langage du corps, le corps transmettait l'émotion que la danse choisie devait transmettre. Par la danse, on dévoilait des sentiments inavoués, les soifs jamais assouvies d'aventure, on laissait voir aux autres nos rêves, nos cauchemars et nos espoirs à jamais rester en nous pour que quelqu'un vienne les chercher.
A jamais la danse s'accouplait avec l'art

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