Wugo
De tout temps, la femme au pouvoir a toujours fait peur à l'homme. En effet, elle a même été interdite de trône durant un long moment.
Ici, nous sommes en présence d'un extrait de la souveraineté du roi, Livre I, Chapitre IV, De la loi salique et fondamentale de la Couronne Souveraine en France écrit par Cardin Le Bret.
Ce dernier, né en 1558 et mort en 1655 à 97 ans, tient d'une famille de la noblesse d'épée normande. Il fera une carrière de juriste jusqu'à atteindre le poste d'avocat général de Paris en 1604. Il sera aussi un proche de Richelieu. A partir de 1633, il occupera plusieurs postes, qui pourraient correspondre aujourd'hui à celui d'un haut-fonctionnaire, entre autres membre du conseil privé du roi. C'est avec Jean Bodin et Charles Loyseau qu'il deviendra un penseur majeur du courant de l'absolutisme.
Pendant trois siècles, les rois Capétiens ont toujours laissé à leur mort un fils pour leur succéder (937 – 1314), qualifié de miracle Capétien. Ce n'est qu'en 1316 et la mort de Louis X sans descendants mâles que l'on se demande si une femme peut monter sur le trône et porter la couronne. En 1358, avec l'aide du droit romain et surtout de la loi salique, les juristes justifient l'exclusion des femmes à la couronne de France. Cette dernière se transmet de mâle en mâle par ordre de primogéniture catholique.
Le document nous illustre les différentes règles de la succession à la couronne de France de l'époque. De ce fait, pour quelles raisons les femmes ont elles été exclues quant à la couronne de France ? Sous quel régime est alors régit la transmission de la couronne ?
L'exclusion des femmes à la succession de du royaume de France est un acte purement masculin motivée par la soit disante faiblesse du sexe féminin et justifié par la loi salique (I), ce qui nous amène à étudier les règles qui régissent la succession du royaume de France.
L'exclusion des femmes à la succession, acte justifié par l'inquiétude des