Zadig
Plutôt que de dénoncer les injustices de manière directe (et aussi pour essayer d'éviter la censure), Voltaire utilise le rire et l'émotion qui sont des instruments critiques beaucoup plus efficaces que n'importe quel exposé didactique. Le détour permet au lecteur de s'identifier au héros positif (Zadig) et de prendre conscience, avec lui, des abus de la société contemporaine véhiculés par les personnages négatifs
Les cibles critiques : il y a 3 cibles principales => les juges, les faux-savants et les prêtres.
*Critique du pouvoir : bien ou mal conseillé, le monarque sera juste ou tyrannique ;
Critique de la justice : elle est expéditive, abusive, vénale. Les juges sont considérés comme incompétents. Zadig est régulièrement accusé à tort pour de lourdes peines alors qu'une défense honnête lui aurait permis de se disculper.
Cela démontre que l'on accuse et condamne couramment, sous Louis 15, des innocents
=> chapitre du chien et du cheval, Zadig parvient à décrire avec exactitude les 2 animaux qu'il n'avait jamais vu. Les juges en déduisent étourdiment qu'il les a volé et le condamne. (page 37, lignes 6 à 17)
Critique de la religion (fanatisme religieux) :
Religion et croyances ridiculisées. Les rites sont présentés de manière absurde, ridicule, sont discrédités. => le basilic p.107
Voltaire prône le déisme (= doctrine religieuse qui ne croit qu'en l'existence d'un seul Dieu). => chapitre 12. Dans ce chapitre il émet l'idée d'un Dieu créateur non révélé que les défenseurs des diverses religions pourraient adopter comme croyance commune. Il s'amuse à renvoyer plein de répliques contradictoires , sans vrm montrer le sens des rites.
Les religieux, à l’instar des juges, ne sont pas mieux considérés => fanatiques et féroces. Zadig, à travers ses interventions, montre que les désaccords entre les gens émanent souvent des traditions religieuses.
Par exemple, il est accusé d’avoir fait aboli la loi qui obligeait les