A L'ouest rien de nouveau
Tout d’abord parce que c’est un livre réaliste. Il est écrit par un perdant, un allemand. On peut donc supposer qu’il n’a aucunement travesti les faits. L’auteur parle de tout et décrit avec simplicité l'horreur des tranchées, les atrocités de la guerre, les interrogations de celui qui doit agir au milieu de la boucherie, la débilité de ceux qui commandent, la camaraderie naissante. On se rend compte que c’est une guerre pour rien. L’effet réaliste est renforcé par le fait que le roman est écrit à la première personne. J’ai suivi les évènements comme dans un journal, la peur au ventre.
J’ai aimé ce livre aussi parce que l’émotion est très présente mais mêlée à la tragédie. On sent la solidarité entre les soldats, même lorsqu’ils ne se connaissent pas, ils s’entraident. Un moment qui m’a particulièrement touché lorsque les russes jouent du violon au milieu des tranchées. Ces moments permettent aux soldats de s’évader de l’horreur.
Enfin, ce livre m’a plu parce que cela m’a permis de comprendre ce que peuve vivre les soldats à la guerre. J’ai pu voir les personnages, une bande d’amis (Presque mon age) partir à la guerre la fleur au fusil, persuadé que ce ne serait qu’une partie de plaisir. Je les ai vu évoluer tout au long du roman. Ils ont grandis trop vite et leur vie a été changé à tout jamais. Il y a un avant et un après.
En conclusion, ce roman m’a marqué à tout jamais et sa lecture n’a rien à envier aux films d’horeur d’ajourdhui.