L'art et technique
Martine Gaurat à répondu à nos questions par l’intermédiaire de son mail :
Elle est donc pas sûre qu’il existe une définition simple de la dyslexie, elle nous explique tout d’abord que, dys-lexie veut dire qu’il y a un dysfonctionnement au niveau de la lecture ; dys-orthographie : dysfonctionnement au niveau de l’orthographe. Les deux étant souvent liés. Aujourd’hui, les orthophonistes préfèrent parler de troubles spécifiques d’acquisition du langage écrit plutôt que de dyslexie-dysorthographie. En effet, elle a spécifier qu’ils n’avaient pas le droit de dire qu’un enfant en CP est dyslexique-dysorthographique et qu’il faut attendre au moins deux ans avant de mettre cette étiquette sur un enfant. Cependant un enfant qui est en difficulté à apprendre à lire au CP peut-être suivi en orthophonie, c’est même conseillé. Un enfant en maternelle qui a du mal à parler, qui a du mal à se faire comprendre risque beaucoup plus qu’un autre de rencontrer des difficultés dans ses apprentissages de l’écrit, c’est pour cela que ce type d’enfants doit être suivi aussi en orthophonie dés la maternelle.
Martine Gaurat espère qu’aujourd’hui la dyslexie ne conduit plus à l’exclusion sociale. Ce sont souvent les institutrices qui repèrent les enfants en difficultés et qui leur conseillent d’aller voir une orthophoniste mais c’est le médecin qui délivre ou non l’ordonnance du bilan orthophonique. Il fut un temps (environ 30 ans), les enfants dyslexiques étaient peu repérés, on les mettait au fond de la classe, on pensait qu’ils n’étaient pas intelligents, on les faisaient redoubler plusieurs fois. Aujourd’hui, ils sont mieux repérés et ils peuvent voir un orthophoniste. Il y a beaucoup d’instituteurs qui s’adaptent à l’enfant dyslexiques, ils aménagent des choses pour lui.
Il y a plusieurs types de dyslexie mais il n'y a aucune déficience intellectuelle; en règle général, quand il y a dyslexie-dysorthographie, on trouve des