L'expérience
Term S
|SUJET 4 : EXPLICATION DU TEXTE DE Lucrèce. |
Beaucoup d’hommes prennent pour de la « piété » l’attachement à la religion, aux pratiques religieuses. Nous pourrions la définir comme un « sentiment religieux » pour l’instant. Dans son unique œuvre « De la nature des choses », Lucrèce évoque sur le principe de la religion ce qu’est être pieux et le problème des pratiques religieuses. Elles ne seraient pas là où réside la piété. De plus, pour Lucrèce, ces croyances amèneraient à des angoisses pour l’homme qui se questionne sur le monde : sa superstition le fait vivre dans cette crainte de la mort et de son destin, où toute idée d’un Dieu serait exclue. Il défendrait l’idée que pour lui, la piété serait « pouvoir tout regarder d’un esprit que rien ne trouble », c'est-à-dire que rien ne viendrait influencer l’Homme dans sa religion. Il montre que l’exercice du culte est moins important que la foi dans l'existence des dieux pour répondre aux questions existentielles posées par la religion. Beaucoup de fidèles font du respect des rites et du dogme la question essentielle de la « piété ». Il critique les rites, puis amène l’idée que la piété serait une ferveur. Il montre qu’un homme pieux, est un homme qui ne sait pas. Il regarde le monde et ne peut s'empêcher de penser à d'autre chose qu’au hasard.
Lucrèce voit de manière ironique la façon qu'ont les hommes de croire. Ironie, c'est-à-dire la description des positions et des actions d'un adversaire, tout en sachant à peu près par avance leur absurdité, et en tâchant de la faire apparaître en signalant l'exagération avec laquelle la personne se tient à ses réflexions. L'ironie implique donc souvent la caricature, force les traits de l'adversaire. Dans le texte, l'auteur nous montre cette