De tout temps l’homme a eu besoin de savoir ce qui se passe autour de lui, c’est grâce à ce besoin d’information que le journalisme est apparue afin de collecter, rassembler, vérifier et commenter des faits pour les porters à l’attention du public, de manière écrite au travers des premiers journaux, ou avec le développement des technologies de manière auditive ou/et visuelle avec la radio, la télévision et désormais internet (au travers des ordinateurs et des smartphones). Cela pour répondre à ce besoin d’être constamment informé de l’évolution du monde dans lequel il vie. Le journaliste est une pièce de ce puzzle géant qui est en mouvement permanent. Il doit donc vivre avec son temps, s’adapter aux mœurs comme il l’a toujours fait depuis l’apparition de la presse écrite. Doit-il donc pour cela user de tous les moyens dont il dispose ? Et en gardant toujours à l’esprit la Charte de Munich, grande garante de la Déontologie de son métier… ?

Nous répondrons dans un développement en 2 parties à la question « Pourquoi le public ne fait plus confiance aux journalistes ». Dans une première partie nous verrons ce que l’on reproche au quatrième pouvoir, puis dans une deuxième partie nous verrons l’évolution de ce métier avec le développement du journalisme citoyen.

Le journaliste est en pleine perte de crédibilité, il n’est plus le rapporteur de faits extraordinaires, l’homme de guerre, l’envoyé spécial qui risque sa vie au quotidien, il est devenue le paparazzi, l’écrivain racoleur, le journaliste sans foi ni loi qui vole des photos, des images et écrit des articles sur des joueurs de foot ou des stars de téléréalités dont le commun des mortels ne se souviendra pas l’année d’après. Il est devenu le fou du roi, celui qui divertit la populace … tout cela pour gagner le grâle, celui de l’audimat ! Pour cela il est prêt à prendre tous les risques et à remettre en cause sa propre morale et le sens même du mot journalisme. Le nouveau « Journaliste » si l’on peut l’appeler