Michael Jakob, énonce, dans son livre, Le Paysage, l'idée selon quoi, le paysage ne serait qu'élément subjectif. En effet, le concept de paysage, révèle le caractère et l'identité d'un territoire ou d'un lieu. Une carte qui représente un territoire dans une objectivité des plus fortes, n'est en rien représentatif du paysage dont il est question. Elle est seulement caractéristique d'une géographie, d'une organisation territoriale. Le paysage est défini par la représentation de la perception que l'on se fait d'un endroit. Ce qui enrichit nos cartes mentales. Ces dernières ont comme point de repère, suivant les personnes, des bâtiments, des arbres, des couleurs, des populations, autant d'images, de souvenirs, conférant cette sensation d'appartenance, et d'identité d'un paysage.

« La connaissance du monde traditionnelle, construite par l'homo erectus à partir des données qu'il rencontre en face de lui et incarnée par la perspective centrale, se modifie avec les moyens de locomotions. »
Nous ne sommes plus dans une époque où la perspective, à un ou deux points de fuite, ordonnait la représentation du monde. Nous sommes à une époque où l'image prime, et où nous évoluons dans une société vivant par l'image. En effet, le paysage est moins une représentation idyllique d'un endroit rêvé mais d'avantage quelque chose qui se vit. Nous n'avons plus la même approche de ce paysage, moins vu entant qu'entité indétrônable, la représentation et la perception se focalisent davantage sur le territoire et ses usages, tant culturels que sociaux et politiques. Le paysage est ce tout, le paysage est une construction, il n'existe plus en tant que tel, car l'état naturel n'existe pas ou plus.

Cependant, cet idée du paysage idyllique, reste encore dans nos consciences. En effet, nous remarquons que, dans notre société, nous évoluons constamment au milieu d'images, de représentations. Le paysage comme argument de vente. Objet de communication pour des voyages, mais aussi pour des