L'écriture et son implantation au sein d'un peuple
L’écriture est apparue depuis environ le IVème millénaire avant notre ère, elle marque la fin de la préhistoire. Ernest Gellner sociologue et anthropologue français l’explique comme étant un moyen d’amener l’égalité // au sein d’une culture. En revanche, l’anthropologue et helléniste belge Marcel Detienne, la traduit comme une mémoire, une accumulation de données. Enfin, Claude Lévi-Strauss, ethnologue et anthropologue français l’analyse en montrant sa nécessité face aux dominations.
Peut-on vivre sans l’écriture ?
Detienne considère l’écriture comme étant indispensable // pour accumuler les connaissances, les données, mais également pour l’apprentissage. Les cultures orales n’ont pas survécu à l’arrivée de l’écriture. Les savoirs intellectuels ont été renforcés par l’écriture ce qui a permis l’amélioration de la vie humaine, notamment dans le domaine médical. En revanche //, Lévi-Strauss montre que l’écriture ne consolide pas les connaissances, car les peuples pouvaient très bien s’en passer et survivre avant son arrivée en se transmettant oralement leurs réflexions. Cependant, il reconnait que l’écriture a permis d’améliorer certains domaines comme l’architecture. Quant à lui, Gellner la // perçoit comme étant une chose primordiale pour accéder à une spécialité quelconque dans notre société. C'est-à-dire que pour toutes spécialités confondues, l’écriture est primordiale.
L’écriture peut-elle amener l’égalité ?
Selon Gellner, l’écriture provoque un accès égalitaire à la culture, à la religion. En // effet, dans une culture de l’écrit, tout le monde se retrouve face aux normes et chacun peut y arriver seul sans l’aide d’un spécialiste privilégié. Pour Detienne, l’écriture peut également être une marque d’égalité. L’écriture a tout d’abord amené un apprentissage pour tous // mais aussi une justice pour tous. Les lois sont accessibles et connues pour tout le monde.