Écrire a la maniere de balzac
Les portes vitrées électriques s’ouvrirent, à la rencontre d’un bichon malté. Blanc, propre et beau, il s’avançât d’un pas élégant, tête vers le haut et s’assit au pied d’une des trois caisses. De cette place stratégique, nous pouvions tout voir. Tout était d’un blanc et d’une certaine netteté. La pharmacie de Saint-Jean était tout simplement propre. Tout était à sa place. Chaque article était rangé et classé selon son type et son genre. Il n’y avait aucuns décors farfelus, aucuns motifs originaux, ni de fleurs ou de couleurs criardes. Juste de grands et longs meubles de blanc ou de gris laqués, et des panneaux lumineux qui indiquaient le type de produits qui étaient contenus à l’intérieur. Une petite table basse, de couleur transparente étaient posés vers le fond sur laquelle était mise un jeu pour enfants. Ce jeu de boule constituait la seule vraie couleur de cette pièce. Une odeur de javel et de lilas se faisait ressentir .La source lumineuse venait du haut, une dizaine de spots ronds et classieux représentaient l’éclairage central de la pharmacie. De derrière la réserve apparut, une femme, d’une quarantaine d’années. Vêtue d’un tailleur blanc et d’escarpins noirs, elle était coiffée d’un chignon. L’expression froide et le regard penseur, elle s’avançât d’un pas décidé vers la colonne « Vitamines » est remis en place une boite d’Azinc, des gélules vitaminées. Puis elle fit glisser son doigt sur une étagère, constata avec un sourire en coin qu’il n’y avait pas de poussière, fit un tour sur elle-même en inspectant sa pharmacie de ses petits yeux noisettes et se remit derrière se caisse. Cette petite inspection, Madame de Tiorphan l’effectuait tous les matins avant l’arrivée des clients. Fière de voir que tout était parfait. Cette pharmacie elle avait hérité de son défunt père. Après la mort de ce dernier, Madame de Tiorphan s’était recroquevillée sur elle- même, quittant son fiancée, et s’isolant dans la maison