écriture personnelle les cafés
« Le café ‘’design’’ est une invention des Parisiens pour parquer les provinciaux et déjeuner tranquilles au Café de Flore » citait Frédéric BEIGBEDER dans l’amour dure trois ans. Cette citation nous montre bien l’évolution des cafés à travers le temps. Le corpus que nous venons d’étudier nous offre un voyage dans les époques, d’Orient en Occident. Chaque café représente son lieu et son époque. Comme le contaient les écrivains occidentaux de leurs voyages en Orient, les cafés de Perse à Constantinople, sont tous des lieux de rêves, des fontaines ornées d’estrades et de banquettes en pailles, donnant à ces lieux, une âme particulière. A l’inverse, le portrait que dressent ces écrivains des cafés occidentaux est très noir. Dans sont « Tableau de PARIS » Luis-Sébastien MERCIER nous décrivait que « la tristesse et la causticité règnent dans ces salons de glaces. », il a une bien piètre opinion des cafés Parisiens qu’il dit être des « refuges ordinaires des oisifs et asiles des indigents qui s’y chauffe l’hiver pour épargner le bois chez eux » il ajoute que « nos ancêtres allaient au cabaret, et l’on prétend qu’ils y maintenaient leur belle humeur, nous n’osons plus guère aller au café ». On peut alors se demander, si cette opinion sur les cafés et la vie parisienne est partagée ou si elle est le discours d’un seul homme.
Louis-Sébastien MERCIER même si pour lui les cafés parisiens sont le « refuge ordinaire des oisifs et l’asile des indigents » admet tout de même qu’on y tient « bureau académique ». En effet le café Procope, l’un des plus ancien de Paris car fondé en 1686, était considéré comme une succursale de l’Académie française. Fréquenté assidument par des « artistes » tels que d’Alembert, Rousseau, Voltaire ou encore Diderot. Une rumeur prétend même que c’est au café Procope qu’est née l’idée de l’Encyclopédie. Pourtant, pour Louis-Sébastien MERCIER « il n’est plus décent de séjourner au café, par ce que cela annonce