Céruse

Marie-Michèle Doucet Programme d’Éducation Internationale Sciences de la Chimie, groupe 51 FARD À BASE DE CÉRUSE Travail présenté à Monsieur Johnny Guay 1500 mots Polyvalente des Quatre-Vents Le 7 mai 2012 1. Introduction Au cours de l’histoire, le maquillage a été longtemps un symbole de distinction et, au cours des siècles, son utilisation s’est progressivement étendue dans toutes les classes de la société. L’usage du maquillage remonte à 3000 ans avant Jésus Christ

au mercure ou au bismuth qui doivent subir des transformations chimique, la céruse de plomb se vend toute prête, il ne reste plus qu’au consommateur de la broyer. Elle est utilisée pour sa couvrance et sa tenue remarquable lorsqu’elle est associée à un corps gras, mais aussi grâce à ses vertus traitantes qui permettent entre autre de faire disparaître les imperfections et les tâches. L’application d’un fard de céruse permet donc, contrairement aux autres fards, une action passive et active. Mais

fer) jusqu’aux couleurs plus vives comme le cinabre, l’azurite, la malachite, le réalgar, l’orpiment, le lapis – lazuli, etc. Cinabre – (rouge vermillon) Les premiers pigments synthétiques sont du reste d’origine minérale, le blanc de plomb (céruse) est connu depuis 2500 ans. Le procédé pour l’obtenir est resté quasiment inchangé jusqu’au début du XIXème siècle : on plaçait des lames de plomb dans des pots dont le fond était garni d’un peu de vinaigre ; un grand nombre de ces pots étaient enfouis

n’est similaire à une autre. La ligne est déformée, tous les éléments du tableau sont des formes exaltées par la couleur, il façonne ses objets par modulation. Les ocres, noirs, verts forment une harmonie de couleurs chaudes ponctuée d’un blanc de céruse et un bleu de cobalt, qui apportent un éclairage théorique visant uniquement à mettre en valeur la vaisselle et les fruits sans illuminer l’arrière-plan, qui témoigne d’un espace de nature morte. Ce tableau est essentiellement composé de courbes.

derme ou de l’organisme… Les produits cosmétiques modifient l’apparence avec des produits superficiels, maquillage, odeurs, hygiène, propreté, etc. Au ier siècle, non sans risques pour leur santé, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse (oxyde de plomb, très toxique) et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl (contenant du plomb toxique) et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge (toxique quand il s’agissait de cinabre). C’est avec les retours des croisades que

pigments organiques à base de carbone, tels que le noir d'os calcinés, et le noir de charbon de bois. Les Egyptiens puis les Phéniciens et les Grecs commencèrent à broyer des pierres dures. Ils inventèrent le bleu et le vert égyptien, le blanc de céruse, le rouge de Saturne ou minium et le jaune issu d’un oxyde de plomb. Le Moyen Âge voit se généraliser l'utilisation des pigments minéraux. Fresques, peintures religieuses sur bois, enduits, pierres, manuscrits, enluminures… Les pigments se diversifient

derme ou de l'organisme… Les produits cosmétiques modifient l'apparence avec des produits superficiels, maquillage, odeurs, hygiène, propreté, etc. Au Ier siècle, non sans risques pour leur santé, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse (oxyde de plomb, très toxique) et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl (contenant du plomb toxique) et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge (toxique quand il s'agissait de cinabre). C'est avec les retours des croisades que

alimentaire (3). En 1898, au congrès de Nantes, la l0ème commission avance l'idée qu'il faut "forcer les chefs d'industrie à appliquer des débrayages de sûreté de distance en distance, à toutes les transmissions motrices". Le blanc de céruse Le blanc de céruse et toute une série de peintures à base de plomb, étaient à l'origine de très nombreuses intoxications allant de la colique douloureuse à la mort et était dénoncé vigoureusement dès le XVIIIème siècle (4). On savait pouvoir le remplacer par

avec de la céruse et de la craie, qu’on souligne le regard d’un trait de khôl et que l’on rehausse son teint et ses lèvres avec du rouge. Evolution du maquillage en Europe Les Croisés ont rapporté le maquillage en Europe du Nord à partir du XIIème siècle. Dès le XIIIème siècle, les nobles utilisaient du fond de teint, de la teinture pour les cheveux et du parfum. A noter : à cette époque et jusqu’au début du XIXème siècle, les cosmétiques utilisés (notamment le blanc de céruse) sont des

traitements destiné à embellir. On parle de travail cosmétique lorsque quelque chose doit subir un traitement de présentation sans être modifié. Au ier siècle, non sans risques pour leur santé, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse (oxyde de plomb, très toxique) et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl (contenant du plomb toxique) et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge (toxique quand il s'agissait de cinabre). C'est avec les retours des croisades que