Ypres

guerre. Elle conduit donc à l’adaptation et au perfectionnement des techniques de guerre : observation aérienne par ballon ou avion, lance-flammes, grenades… L’arme chimique entre en lice : le gaz est utilisé pour la première fois par les Allemands à Ypres en Belgique, d’où son nom d’Ypérite (surnommé gaz moutarde). Une année passe avant qu’arrivent le fameux uniforme bleu horizon et le casque « Adrian » remplaçant l’uniforme rouge très voyant et le calot peu protecteur. © Groupe Eyrolles Les historiens

photo impressionnante montre des soldats français prêts à se défendre contre une vague d’assaut allemande qui a visiblement été précédée d’un bombardement d’obus à gaz. Après la surprise et l’horreur des premières attaques allemandes au gaz en 1915 à Ypres, les armées de la Triple Entente réagissent en utilisant aussi les gaz, dont le terrible gaz moutarde. Ces masques renforcent le caractère anonyme des soldats et ne peuvent qu’accentuer la dimension horrible des combats. On aperçoit également en arrière-plan

il faut bien noter que même si Bruges a obtenu et négocié des « libertés » de la part des comtes de Flandre, à aucun moment l’indépendance urbaine totale n’est envisagée : une sorte de contrat politique lie les villes drapantes (Bruges, Gand, Ypres) et les comtes de Flandre : chacun ayant des droits et des devoirs. La problématique trouve donc ici toute sa justification : « Comment l’essor commercial de Bruges conduit-il à son affirmation politique ? » (Affirmation politique relativement limitée)