Acte i scene 3 phedre bac francais oral
Introduction :
Phèdre 1677 dernières tragédies inspirées de l’antiquité commet de sa gloire.
Thésée époux de Phèdre et père d’Hippolyte absent du royaume 1 er scène où Phèdre apparaît. Elle veut mourir elle finit par avouer à Oenone (L’amour qu’elle a pour Hippolyte)
Tirade sous forme de récit lyrique qui reconstitue les étapes de la passion donc la naissance de cet amour monstrueux et les tentatives pour y échapper. Comment l’expression de l’amour fait apparaître une violence tragique ?
I. Les manifestations d’amour
Manifestations paradoxales qui témoignent du désordre amoureux.
A. Troubles physiques
Marques par l’oxymore signe de la dépossession de soi : • Couleur du visage qui témoignent de l’intensité de l’amour : succession de couleur oxymiriques « je rougis, je palis » assonance en (i) juxtaposition qui met en relief le passage d’une extrémité à l’autre. • Aveuglement (L275) : L’acte de voir par sa violence même produit la nuit en elle et absence de respiration (L297) « je respirais » oppression de l’amour. • Mutisme (L275) juxtaposition des manifestations oxymorique : corps glacé et brulant insistance sur le paradoxe par répétition « et » qui reprend l’oxymore initiale rougis, bruler, amour, palis, transis, effroi. • Métaphore de la maladie « mon mal » + »incurable amour » amour qui se manifeste d’omble pas des troubles physiques opposés montre la scission de l’être entre sa volonté et l’expression du corps absence de maitrise de soi
B. Troubles moraux
Visible dans la rougeur du visage
Absence de la raison « mon âme éperdue « = affolée absence de contrôle de soi sujet « un trouble » intensité croissante par « s’élever »
L282 « ma raison égarée tétramètre qui met en relief l’agrément par l’antithèse avec « cherchais » scission dans l’être
C. Idéalisation d’Hippolyte
Paradoxe de « l’ennemi » qui devient idole L293 antithèse ennemi / idolâtre