Analyse de pratique ide glycémie
Situation :
Je suis actuellement en stage en service de neurologie. Ce jour, suite à un contre temps, l’infirmière commence son « tour de midi » en retard. Celui-ci consiste à donner les traitements per-os et faire les glycémies capillaires des patients en nécessitant (et également d’injecter les doses de rattrapage d’insuline si besoin). Elle arrive donc dans la chambre de madame X (patiente de 76ans, admise suite à des chutes répétées à son domicile, diabétique insulinodépendante).
Madame X est en train de manger, elle en est déjà au dessert.
L’infirmière lui fait sa glycémie capillaire (le résultat est 2g28/l). Elle lui injecte donc 8UI de Novorapid, suivant le protocole établit. Madame X n’a pas d’insuline lente.
Je m’interroge donc sur plusieurs points à savoir :
Tout d’abord, nous savons que la glycémie capillaire, et donc l’injection d’insuline, auraient dues être faites juste avant le repas de madame X ; je me pose donc la question de savoir au bout de combien de temps après le début du repas la glycémie commence à évoluer.
Je m’interroge également sur le fait d’injecter de l’insuline, en suivant le protocole, certes, mais en fonction d’un taux qui peut être faussé.
Je me demande quels sont les risques dus à une telle situation pour la patiente.
Analyse :
Pour commencer, je pense qu’un rappel théorique sur le diabète est indispensable pour comprendre la situation.
Le diabète est une maladie chronique qui apparait lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes grave de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins.
Il existe 2 types de diabète :
Le