Analyse du film 12 hommes en colère .
Titre original : 12 angry men
Réalisation : Sidney Lumet
Scénario : Reginald Rose
Production : Henri Fonda
Durée : 95 min
Sortie : 13 avril 1957
PARTIE DESCRIPTIVE
Présentation rapide du scénario :
Le film présente un huis-clos : douze hommes, étrangers et anonymes, jurés d’une cour d’assise américaine doivent se prononcer sur un verdict concernant un adolescent accusé d’avoir poignardé son père.
S’ils le jugent coupable, l’adolescent sera condamné à mort. Les jurés se retrouvent tous ensemble dans la salle de délibération où il fait une chaleur étouffante. Ils doivent impérativement être unanimes : or, lors du premier tour de table, alors que onze jugent l’accusé coupable, un juré refuse ce jugement, car il a un doute et désire réexaminer l’affaire ou « au moins en parler ».
Commence alors un débat où les uns et les autres s’efforcent d’argumenter, s’affrontent, mettent à jour leurs préjugés. Certains rejettent toute discussion, ou refusent de s’intéresser à l’affaire. Pourtant, progressivement, les avis se modifient, jusqu’à l’obtention à l’unanimité du verdict : « non coupable ».
Présentation des 12 jurés :
Un large éventail de personnalités et de milieux : Juré 1: (Balsam) est un entraîneur de football de haute-école qui, en tant que président du jury, veut un minimum de conflits et un maximum de structuration. Juré 2: (Fiedler) est un timide et modeste employé de banque. Juré 3: (Cobb), un père en colère qui, en raison de sa mauvaise relation avec son fils, catégorise le défendeur comme un gamin rebelle et veut le persécuter (principal opposant de Fonda). Juré 4: (Marshall) a une maladie grave, courtier en valeurs mobilières, il refusera de bouger jusqu'à ce qu'il lui soit présenté de bonnes raisons de changer d'avis. Juré 5: (Klugman), un homme de Streetwise du côté pauvre de la ville, il défit les préjugés de Cobb et Begley et fournit des informations précieuses sur l'arme du crime.