Analyse d’un extrait de la septième promenade « je me rappellerai toute ma vie… j’en avais été puni. » rêveries d’un promeneur solitaire, rousseau
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Le 7 mai 2010
Devoir maison de littérature
Analyse d’un extrait de la septième promenade
« Je me rappellerai toute ma vie… j’en avais été puni. »
Rêveries d’un promeneur solitaire, Rousseau
L’extrait se situe à la septième promenade des Rêveries d’un promeneur solitaire, écrites par Rousseau durant les deux dernières années de sa vie. Il relate une « herborisation » qu’il effectua, en décrivant les paysages et en livrant le cours de ses pensées. Le grand thème de la solitude et de son rapport aux hommes est traité d’une manière originale, à travers ses « rêveries » et la description de l’endroit ; mais le récit de Rousseau est surtout une façon de réfléchir sur lui-même.
Comment le récit autobiographique d’une promenade et les nombreux paradoxes qu’il contient, laissent percevoir en Rousseau un homme énigmatique et préoccupé ?
Il s’agit, ici, d’un récit autobiographique ; le narrateur se souvient d’une de ses promenades et, non seulement il décrit le paysage, mais il raconte aussi le cours de sa pensée.
D’ailleurs il introduit son récit par cette phrase : « Je me rappellerai toute ma vie une herborisation que je fis un jour du côté de la Robaila, montagne du justicier Clerc. ». Dans cette phrase introductive, le narrateur présente ce qu’il va raconter comme un souvenir gravé à jamais dans son esprit et précise, comme pour affirmer la véracité de ses dires, le lieu où se déroula sa promenade. On remarque que la première personne est constamment présente dans le récit : « je », « me », « ma », « moi-même ». C’est Rousseau qui raconte ses souvenirs et la première personne illustre son écriture autobiographique tandis que les temps, passé et imparfait, des verbes montrent qu’il s’agit d’un souvenir.
C’est une de ses nombreuses promenades que Rousseau nous raconte dans cet extrait. Il était passionné de botanique et très proche de la nature ; il écrit qu’il s’agit d’une « herborisation » qu’il