Analyse L'adversaire
Il existe plusieurs genres littéraires, dont ceux basés des évènements historiques réels. Il y a aussi plusieurs écrivains qui se spécialisent dans cela comme Emmanuel Carrère. Il est reconnu pour être un auteur de plusieurs romans basés sur des faits divers. Souvent, des histoires inspirées de fait réel sont plutôt choquantes pour les lecteurs, pour différentes raisons. En effet, un de ces romans qui a été un des plus populaires, par sa manière d’être écrit, fut sans équivoque L’adversaire. Dans ce roman, Emmanuel Carrère présente Jean-Claude Romand comme la victime d’une tragédie parce qu'il s'identifie à lui et aussi en offrant plusieurs pistes d’explications à ces mensonges.
Tout d’abord, Emmanuel Carrère présente Jean-Claude Romand comme la victime d’une tragédie parce qu’il s’identifie à lui. Malgré l’écriture neutre d’Emmanuel Carrère, on peut facilement s’apercevoir de cela. D’une part, l’auteur essaye de le comprendre tout en se comparant à lui. Il essaye de comprendre ce qui s’est passé dans la tête de cet homme, qui été tant aimé par tous pour qu'il puisse en arriver là: « Le matin du samedi 9 janvier 1993, pendant que Jean-Claude Romand tuait sa femme et ses enfants, j'assistais avec les miens à une réunion pédagogique à l'école de Gabriel, notre fils aîné. Il avait cinq ans, l'âge d'Antoine Romand.» (P.9) Ce parallélisme est tellement poussé qu’il en devient inquiétant. L’auteur va jusqu’au point de comparé tous les petits détails de sa journée avec celle de Jean-Claude Romand et pire encore il va même jusqu'au point de comparer son fils avec celui du meurtrier: « Je trouve qu'Antoine ressemble un peu à Jean-Baptiste, le cadet de mes fils.» (P.34) Ce sentiment que l'on perçoit, de rapprochement et de comparaison de la part de l'auteur, ne fait qu’augmenter au fil du récit. D'autre part, Emmanuel