Antiquité histoire littéraire
« La voix de l’aède, le chant de la lyre, la tragédie athénienne : pratiques poétiques, pratiques sociales en Grèce ancienne. »
Dès le début de la littérature grecque : des épopées d’Homère jusqu’à la philosophie d’Aristote.
I. EN GUISE DE PRÉLIMINAIRE
Extrait (p.5) : La littérature antique, dont en grande partie Homère, a nourrit toute la littérature occidentale postérieur.
Dans le monde grec, trois traits caractérisent principalement la production littéraire :
La littérature ancienne est destinée à une consommation orale. La parole et l’écriture sont indissociables. Même quand la littérature est écrite, cela ne signifie pas qu’elle n’a pas été composée oralement. Selon le type de littérature, on retrouvera des œuvres qui seront le centre d’un rituel sociale d’oralité : orateur ou lecteur s’adressant à un lecteur dans un but récitatif ou bien dans un but religieux. L’œuvre peut également être l’objet d’une lecture solitaire dans le cas d’un rapport à la philosophie. Donc, la littérature grecque n’est pas séparable de l’oralité.
Les œuvres s’adressent toujours à des groupes sociaux déterminés peu importe le genre de celles-ci. On s’adresse toujours à des groupes citoyens rassemblés lors d’une fête ou bien d’un débat. La littérature est, donc, toujours insérée dans un contexte. Les institutions littéraires de l’Antiquité sont la plupart du temps fondés sur des relations sociales et elles dessinent un contexte par lequel il faut envisager l’œuvre.
Poètes et prosateurs partagent une même conception agonistique de la création. Le terme agonistique provient du terme grec «agone » qui signifie concours ou combat. Cela signifie qu’il y a toujours une mise en concurrence. Par exemple, les tragédies étaient toujours mises en scène lors de concours où différents concurrents s’affrontaient. Cela est également pour la littérature en générale : lorsque l’on écrit, on s’inscrit toujours dans une tradition que l’on ne peut innover que par