Diplôme d’Université Estelle CANDAS

Session 2009/2010
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André Giordan est Agrégé de biologie, docteur en biologie et en sciences de l'éducation, professeur à l'université de Genève et directeur du Laboratoire de didactique et épistémologie des sciences. Cet homme est connu pour ses idées novatrices, il est l'auteur de nombreux livres sur l'enseignement et la vulgarisation des sciences.

1 ère PARTIIE :: 1 ère PART E
Dans la première partie de son ouvrage, A.GIORDAN émet l’idée que l’apprendre est tout d’abord une métamorphose puisque lors de la compréhension d’un nouveau savoir il y a transformation des représentations (conceptions) mentales de l’apprenant. Mais celles-ci s’avèrent extrêmement résistantes à toute forme d’enseignement. Une déconstruction des conceptions de l’apprenant devient une étape préalable. Le nouveau savoir ne s’installe que lorsqu’il a fait ses preuves et lorsque l’ancien paraît périmé (Conflit cognitif : dépassement de ses propres représentations par l’opposition d’idées). Mais une conception nouvelle ne prend pas systématiquement la place d’une ancienne, elles se complètent. Les enseignants confondent enseigner et informer alors que la prise en compte des conceptions de l'apprenant doit impérativement devenir le point de départ obligé de tout projet éducatif. Le modèle transmissif butera de plus en plus, car l’apprenant ne fonctionne pas comme une bande magnétique. La complexité doit être appréhendée de manière « globale » : des approches transversales et systémiques sont mieux adaptées aux enjeux actuels. Il y a une dimension de l'apprendre qui est insuffisamment prise en compte à l'école : la dimension affective : "Quant à la sphère affectio émotionnelle, si elle n'est niée par personne, elle n'a pas non plus été prise en compte, faute de modèle explicitant ces liens avec le cognitif" (p 41) " Bref, l'émotion doit être totalement intégrée dans l'apprendre " (p 42 ). En effet, l’école propose aux élèves des savoirs qui ne