Autour de la lecture
Gargantua, « prologue d’Alcofribas Nasier », Rabelais
1534, 2nd roman de R, après Pantagruel : ø ordre chronologique
Q° de la parole du narrateur : dit-il toujours la vérité ?
Captatio benevolentia : proximité du lecteur : « tu », complicité d’ivrognerie, « mes bons disciples », « mes amours » => comique => connivence avec le lecteur => « réjouissez-vous » annonce la futur lecture et interprétation
Prologue d’un érudit : références culture antique (//Platon, Socrate, Homère, Ovide…) => 1ère ambiguitéDénonciation des abus de la lecture allégorique, des textes religieux par exemple.
Mais il y a toujours une polysémie de l’œuvre, la litt est langue du détour => il faut chercher le sens transcendantal de l’œuvre, c’est relayer le sensible vers l’intellectuel.
Prologue contradictoire // liberté de l’auteur/narrateur
Interprétation de la contradiction :
Le texte se prête à une lecture allégorique indépendamment de la volonté de l’auteur
Lecture allégorique, certes, mais il faut rester en cohérence avec l’œuvre
Attitude versatile de R, pour se protéger de façon ironique : il faut admettre qu’un texte peu être contradictoire, malmener le lecteur => texte = objet de contradiction assumée
//Barthes : le texte littéraire nous invite à nous poser des questions sans jamais donner de réponses.
Distinction langue littéraire (polysémie, contradiction) et la langue de pouvoir
Invitation à une lecture herméneutique (interprétation) mais mise en garde :
- polysémie
- contradiction, changement de tons, paradoxe => il faut l’accepter
+ la polysémie se voit aussi dans le rapport du temps
//Goulemot, à propos de L’éducation sentimentale : l’interprétation du lecteur vient aussi de son regard sur son époque. Expérience avec des étudiants
1967 : roman d’amour raté
1968 : ratage révolutionnaire de Frédérique
Le motif dans le tapis, James, 1896
Y a-t-il dans les œuvres un leitmotiv caché ?
Q° de l’intentionnalité