Banque
La finance islamique est le finance selon les principes de la loi islamique « en accord avec le droit musulman », il est basé sur; l’interdiction de transactions faisant recours à l’intérêt (ribâ), à la spéculation (gharar) ou au hasard (maysir).
Les premières expériences de banque islamique eurent lieu dans les années 1950 au Pakistan et dans les années 1960 en Egypte, sous l'impulsion du développement du système bancaire international
Les banques islamiques viennent par le principe du partage des risques, appelé en arabe "al-Ghunm bi al-Ghurm". Celui-ci signifie que celui qui prête l'argent doit participer avec celui qui emprunte aux bénéfices, comme aux risques. La banque islamique joue donc ici son plein rôle de partenaire, partageant gains et pertes avec son client. Elle assurera sa pérénité en multipliant le nombre de ses clients (afin de répartir le risque) et en leur proposant des services de conseil et d'accompagnement en gestion.
Les principaux procédés au financement islamique
De l’ouvrage Techniques et Pratiques Bancaires Financières et Boursières : dans le monde plusieurs besoin des opérations commerciales conforme aux préceptes de la chari’a ne sont pas satisfaites, les banques islamiques présente plusieurs des instruments de financement qui repend à la chari’a.
Pour rester dans la légalité islamique, les banques islamiques ont développées des mécanismes juridico-financiers. François Guéranger dans son ouvrage finance islamique a définit plusieurs concepts : « Mudaraba », « Musharaka », « Murabaha », « Salam », « Ijara », « Istisna ». 1. Mudaraba :
« Le mudaraba est considéré comme la technique essentielle du financement islamique pour le développement de l’économie. Le financier (la banque) (rabb al-maal) apporte les capitaux pendant que l’entrepreneur (mudarib) apporte son savoir-faire et son travail. Comme dans la commandite en France, l’apport de capitaux dans le cadre du mudaraba n’emporte pas