Bonheur
Qui n’a jamais aspiré à une vie de bonheur ? Cet état de plénitude qui prouve à lui seul que la vie mérite d’être vécue ? La notion de la recherche du bonheur n’est apparue que récemment. Quand la précarité régnait sur le monde, le bonheur, au sens de joie et non d’assouvissement des besoins tel que manger, n’était pas la principale préoccupation. Diderot affirme pourtant que l’homme a pour seul objectif la recherche de son bien-être. Nous nous devons de mettre à profit le temps de notre vie sur terre. Bien que nombre de devoirs viennent s’immiscer dans notre vie, nous devons de nous rendre heureux. Mais qu’est-ce réellement le bonheur et un devoir ? Après avoir définit ces deux termes et avoir donné des exemples illustrant leurs liens, nous verrons s’il n’y a pas lieu à une antithèse. Ainsi nous nous demanderons s’il n’y a pas de devoirs plus importants que celui de se rendre heureux.
Selon le dictionnaire, Le Robert Micro, le bonheur est un état de pleine satisfaction. Cet état se manifeste dans diverses situations comme quand on obtient une bonne note, quand on tombe amoureux, quand on exerce un métier qu’on aime. Bref le bonheur c’est d’apprécier sa présence sur terre. A l’énumération de ces quelques exemples n’importe qui se dira que notre vie est dictée par la recherche du bonheur et ils auront certes raison pour une société comme la nôtre ou la survie n’est plus la principale préoccupation.
Car le bonheur est à mettre en lien avec la satisfaction d’un besoin. Selon la pyramide des besoins de Maslow, l’homme doit satisfaire ses besoins physiologiques avant ses besoins de sécurité, reconnaissance sociale, estime de soi puis accomplissement de soi. La notion de bonheur n’apparait qu’au niveau de la reconnaissance sociale où la frontière entre besoins physiologiques/de survie et culturels/psychologique est franchie. Il est certes vrai que manger alors que vous avez très faim peut vous menez