selon des critères objectifs (revenu, niveau culturel. . .) et les groupes de référence auxquels l’individu s’identifie. Parfois on adapte son comportement et ses attitudes sur le modèle de conduite d’un groupe social auquel on souhaite appartenir
: on parle alors de socialisation anticipatrice.
2 Comment expliquer les différences de pratiques culturelles
?
Les pratiques culturelles prennent la forme de consommation de biens ou services culturels (visiter des musées, aller au théatre, lire, regarder la television. . .).
Les évolutions technologiques récentes, notamment l’utilisation des technologies de l’information, font que la plupart des pratiques culturelles convergent désormais vers les écrans.
Les pratiques culturelles sont influencées par la catégorie socioprofessionnelle.
Les inégalités de revenu constituent une première explication à ces différences de pratiques culturelles. L’opéra, par exemple, amène une dépense importante.
Mais il est difficile d’expliquer les inégalités de la fréquentation desmusées par le revenu. L’explication est beaucoup plus sociologique qu’économique. Différents éléments jouent un rôle important : le niveau d’études, le milieu social. En effet, les parents peuvent amener leurs enfants à aimer cette pratique culturelle. Cet exemple tend à montrer que les goûts sont en grande partie liés à la socialisation familiale. Il faut donc faire référence à la notion de capital culturel de Bourdieu.
Participer à la vie culturelle de manière régulière et diversifiée suppose de disposer de facilités d’accès à la culture (niveau de diplôme et de revenu élevé, proximité de l’offre culturelle, mode de loisirs tourné vers l’extérieur du domicile, sociabilité amicale...) qui sont le plus souvent l’apanage des cadres et dans une moindre mesure des professions intermédiaires.
La culture de masse (terme lié à la notion de «mass-médias ») est la culture véhiculée par les industries culturelles audiovisuelles. Elle transmet une