Dans quelle mesure les fables de la fontaine correspondent-elles à l’idéal artistique de la période classique : « instruire, plaire, émouvoir » ?
Sujet: Dans quelle mesure les Fables de la Fontaine correspondent-elles à l’idéal artistique de la période classique : « instruire, plaire, émouvoir » ?
Introduction
Les fabulistes ont souvent pris Esope comme modèle, qui proposaient de nombreuses petites histoires faciles à retenir et qui marquaient les esprits par leur caractère distrayant et éloquent. Pourtant avant la Fontaine, elles étaient considérées comme vulgaires. Ce dernier les popularise parmi les plus hauts placés grâce aux recueils successifs qu’il publie et qu’il a soin de dédicacer à des gens importants. Le livre I par exemple est adressé au Dauphin, qui est encore un enfant. Le but de ces fables est l’enseignement des réalités par la mise en scène plaisante d’animaux ou de végétaux, tout en émouvant le lecteur grâce à la manière humoristique ou pathétique d’aborder les divers thèmes. On pourrait se demander dans quelle mesure ces fables correspondent à l’idéal artistique de la période classique : « instruire, plaire émouvoir », ainsi nous examinerons en quoi effectivement La Fontaine suit ces principes, puis nous étudierons comment il transcende ces règles et arrive à une manière tout à fait nouvelle d’écrire des fables.
Développement
Les aspects classiques de la fable
Continuité
Période classique : exaltation des passions (catharsis), philosophie dans les textes
Genre en essor : tragédies, comédies, épopées
Imitation, reprise du modèle antique
Fabulistes antiques Modèles antiques : Esope (surtout imitation dans les premiers livres. Prose, style court, concis, concentré cers la morale de l’histoire,) Phèdre (il reprend Esope, mais versifie ses fables. De plus, était vu comme un amuseur, un humoriste mais également comme un écrivain audacieux.)
« Art et guides, tout est dans les Champs Elysées. »
Thèmes abordés
Amour (Le lion amoureux), amitié (Les deux pigeons), travail (La cigale et la Fourmi), justice (Le loup et l’agneau), liberté (Le loup et le