Plaire et instruire

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Pour argumenter, de nombreux auteurs ont eut recours à la fiction. C’est notamment le cas de Jean de La Fontaine qui l’énonça explicitement pour la première fois dans son œuvre Le Lion et le Chasseur en affirmant qu’une morale nue apporte de l’ennui et le compte fait passer l’éducation avec celui-ci. Ainsi, il introduit le livre I des Fables en s’adressant à Monsieur le Dauphin en ces termes : « Je ne doute point, Monseigneur, que vous ne regardiez favorablement des inventions si utiles et tout ensembles si agréables. » On retrouve ici le principe fondamental du Classicisme : plaire tout en instruisant.
Le plaisir est-il compatible avec l’enseignement et est-ce que l’emploi d’une forme divertissante ne porterait-elle pas préjudice à la visée didactique ?
Ainsi, si divertir et instruire sont une combinaison fort prisée, cette dimension peut constituer un obstacle à la réception de l’œuvre.

Instruire consiste à faire acquérir des connaissances, amener quelqu'un à se modifier en lui faisant trouver des raisons de le faire et plaire désigne le fait de ressentir une attirance, un intérêt. En ce sens la, les auteurs utilise une dimension divertissante pour capter l’attention du lecteur. Pour montrer le monde tel qu’il est, il convient de persuader le lecteur en l’amusant et en l’intéressant à une histoire riche en rebondissements plutôt qu’en lui tenant des discours sérieux.
Ainsi tout d’abord, l’apologue (fable visant à illustrer un enseignement) peut sembler être un moyen efficace pour défendre ses idées. En effet, il présente un atout de taille : il plaît. Le lecteur peut être séduit par le récit présenté et sera donc plus réceptif au message que l’on cherche à lui transmettre.
Afin de plaire et d’enseigner, voire de convaincre ou de persuader, La Fontaine utilise le genre de la fable car elle appartient au genre de l’apologie capable de plaire et d’instruire. La fiction rend l’histoire plus divertissante et lui assure un aspect ludique : le rôle actif

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