Thomas et Alex, à table au bord d'une rivière, discutent de la quête du bonheur. Le premier n'ayant pas connu le « bon vieux temps », et connaissant de nombreux plaisirs nouveaux tels que le vin est matérialiste. Le second ayant connu un véritable bonheur momentané en pleine nature revendique le bonheur immatériel, idéaliste. Thomas inaugure le dialogue :

-Pour moi, le bonheur provient des biens matériels ! Je pense être heureux et ne pourrait l'être en l'absence d'un tel confort financier me rassurant et m'apportant une telle sureté. Cela ne fait pas de doute, l'argent fait le bonheur!
-Pas du tout! Le bonheur ne réside pas dans l'argent, il ne sert que de substitut à cet état. Il faut revenir à l'essentiel, se contenter du minimum, c'est-à-dire l'Amour, l'Amitié qui ne peuvent être achetés.

C'est un état difficile à atteindre dont certains n'espèrent plus l'obtenir n'en ayant même plus la trace connaissant la maladie, la dépression... Il en est de même pour la santé, le respect, la confiance qui ne peuvent être achetés.
Il y a partout des individus plus riches que toi qui rachèteront ton bonheur factice.

-L'on ne peut parler de santé quand on ne peut pas en payer les soins ! Les pauvres sont victimes de cela ! Le bonheur, ce n'est pas que les sentiments ou le cadre dans lequel tu vis. Par exemple, l'Amour peut être acheté dans les cabarets, les bars...

-Quelle bêtise ! Ce n'est pas ce que j'appelle l'Amour mais, plutôt la satisfaction d'un désir momentané. En aucun cas tu ne le remplaceras par ce subterfuge !
-Détrompe-toi ! Cela est bien plus réel que tu puisses le croire sinon comment expliques-tu tous ces mariages où l'un se marie avec l'autre pour son argent? Le véritable Amour n'est plus de ce monde ! Tu t'enfermes dans une idée utopique, dans tes croyances illusoires n'étant pas fondées sur du concret. Je considère qu'il est difficile de se détacher de ses problèmes matériels. La société de consommation actuelle fait que le bonheur est,