Dissertation de philosophie : dans le désir suis je moi même ?
Dans le désir, suis-je moi même ?
Le désir est une notion philosophique complexe qui interrogea les philosophes dés l’antiquité avec Platon. Elle désigne un mouvement, qui bien au delà du besoin en tant que tel, nous porte vers une réalité que l’on se représente comme source possible de satisfaction. Le désir fut très critiqué ou au contraire admiré. Parmi les doûtes qu’il pose, la question de notre personnalité au sein du désir est importante. L’influence d’autrui et du monde tend à transformer nos propres envies et aspirations. Par conséquent, sommes nous essentiellement nous mêmes au sein de notre désir ?
Le désir est souvent jugé comme un sentiment instinctif, animal, résultant de l’expression d’un manque, d’une absence ou d’une dépendance. Ce n’est pas un sentiment noble. Il s’apparente au corps et aux sens. Ainsi certains philosophes comme Descartes ont tendance à le comparer à la volonté, qui sous-entend une recherche, un mouvement, une qualité de persévérance qui est associée à l’âme et qui est considérée comme un sentiment noble. En conséquent, au sein des mentalités sociales d’hier et d’aujourd’hui, les hommes ont tendances à ne pas extérioriser leur désir. Le désir n’est pas un sentiment assumé, ce sont des pensées inconscientes que notre esprit refoule. Le désir est comme l’expression du « ça » Freudien.
De ce fait, nous pouvons penser que nous ne sommes pas nous même dans le désir, celui ci ne serait qu’une expression de notre sentiment instinctif. Le désir n’est pas réfléchit, ni raisonné, mais indépendant de notre raison, il est ainsi difficile de se manifester au sein de nos envies. Notre « sur-moi » agit sur ces pensées spontanées et non réfléchies, mais la raison peut nier les sentiments. En témoigne le personnage de la Princesse de Clèves, mariée au Prince du même nom mais qui est amoureuse du Duc de Nemours. Elle souffre de ces sentiments et les cache à la Cour. Si bien qu’à la mort de son mari, elle