Jeanne Senechal
Equipe 1

Dissertation : les crises du parlementarisme sous les IIIe et IV républiques

La Loi constitutionnelle du 25 février 1875, énonçant dans sont article 6 « que les ministres sont solidairement responsable devant les chambres», a fait de la IIIème République un régime parlementaire.

Les crises ministérielles ont, par leur fréquence et leurs conséquences, marqué profondément la vie politique de la IIIe et IVe République, berceau du parlementarisme.
En effet, la tradition parlementarisme, qui est caractérisée historiquement par la volonté d’élargir les droits et les pouvoirs du Parlement face au pouvoir exécutif. Mais de nos jours, le parlementarisme est une forme de régime représentatif dans lequel le Parlement, qui détient le pouvoir législatif, dispose de la primauté sur les autres autorités, comme en dispose la loi constitutionnelle du 25 février 1875.

Après la chute de Sedan et l’abdication de Napoléon III, la République est proclamée le 4 septembre 1870 au balcon de l’Hôtel de ville de Paris.

Les crises ministérielles ont engendré une instabilité considérée comme l’une des causes majeures de l’échec de ces régimes, qui est lié sans conteste à des éléments institutionnels. Mais il faut remarquer que le poids de ces éléments dans l’importance de l’instabilité ministérielle a été à peu près constant au cours de la période alors que l’intensité du phénomène a été variable. D’autres facteurs explicatifs doivent donc être mis en avant.

Il s’agit donc de savoir quels sont les facteurs de ce blocage institutionnel du régime de la IIIème et IVème République.

En effet, Cette instabilité s’explique d’abord par une prédominance du Parlement dans le système de la IIIème et IVème Républiques (I), qui s’est dessaisi de sa compétence législative à de nombreuses reprises (II)

I. La prédominance du parlement amenant à un blocage institutionnel

Avant 1958, les institutions étaient caractérisées par une forte instabilité ministérielle.