Français : parcours argumentatif
La dissertation

L’homme est esclave de la modernité ; il n’est point de progrès qui tourne en sa complète servitude ; le confort nous enchaîne. Que pensez-vous de cette opinion ?

« Je veux ce nouveau fauteuil pour mon salon. » « Il me faut la nouvelle tablette qui vient de sortir. » « J’aimerais cette voiture de luxe. » Telles sont les phrases que beaucoup prononce régulièrement. L’Homme est en recherche constante de choses nouvelles, confortables et modernes. La modernité est rentrée dans les mœurs de presque chacun. Elle se définit comme contemporaine, bénéficie de progrès récents et correspond au goût actuel. Mais cette modernité est-elle toujours positive ? Une citation dit : « L’homme est esclave de la modernité ; il n’est point de progrès qui ne tourne en sa complète servitude, le confort nous enchaîne. » L’esclavage est le fait qu’une personne ne soit pas libre, qu’elle soit sous la puissance absolue d’un maître, qu’elle soit dominée et qu’elle se laisse dominer. L’homme serait donc soumis à la nouveauté. Il n’existe pas de progrès qui ne provoque une dépendance totale chez celui qui en bénéficie. Le confort est ce qui contribue au bien-être, à la commodité matérielle. Il nous enchaîne, c’est-à-dire qu’il nous rend dépendant de lui. Mais l’on pourra se demander si cette citation s’avère correcte. Dans la réflexion qui suit, nous démontrerons quelle place la modernité prend dans la société pour se demander ensuite si l’homme est capable de se passer de ce confort.

Nous pouvons démontrer aujourd’hui encore que l’homme n’est pas toujours esclave de la modernité et que le confort ne l’enchaine pas forcément. Certains arrivent à se passer de la modernité. Nous ne sommes pas obligés de suivre celle-ci. Nous n’en avons pas besoin pour vivre. C’est une question de choix, de volonté pour pouvoir y renoncer, lui dire non. Il existe des gens qui vivent en autarcie. Ils ont fait ce choix pour ne pas tomber dans les crocs de la